1) Une composition...complexe !
L'argile est une roche sédimentaire (issue de la précipitation ou du dépôt de particules) et forme en association avec d'autres roches plus de 50 % des roches sédimentaires. Elle est composée de différents minéraux à savoir du quartz, de la calcédoine, du fer, de l'aluminium, des carbonates (dolomite, calcite). Si la température est basse, l'argile se métamorphise (transformation suite à des conditions nouvelles de température et de pression) en ardoise (roche noire de structure feuilletée), à l’inverse si la température et la pression sont hautes, elle se métamorphise en schiste ou en gneiss.
L'argile présente des micelles qui sont des particules extrêmement fines (de l’ordre de 2 micromètres de diamètre) et de substance solides ayant la capacités d'être mises en suspension dans un liquide, notamment l'eau. L'argile est ainsi qualifiée de colloïde minéral. Cela lui attribue des propriétés spécifiques telles que la dispersion dans l'eau ou la floculation, c'est à dire la précipitation des micelles en particules de masse plus importante, avec une vitesse de chute très faible. En eau salée les micelles s'agglomèrent plus rapidement. On peut donc dissoudre complètement l'argile dans de l'eau agitée.
L'argile présente également de fortes affinités avec l’eau et a des propriétés d'absorption ce qui lui confère une bonne plasticité (ou malléabilité). Par exemple, un mètre cube d’argile contient environ 500 l d’eau, soit près de la moitié de son volume, mais n’en restituera que quelques litres.
Les micelles de l'argile sont entourées de charges négatives. Cette roche particulière a ainsi la capacité d'échanger des ions avec le milieu (on parle d'ions échangeables) : c'est à cela qu'elle doit ses capacités d'adsorption (à ne pas confondre avec l'absorption ; l'adsorption est la fixation d'atomes ou de molécules, en phase liquide ou gazeuse, sur un support solide). L'argile retient donc les molécules d'eau à sa surface et augmentent de volume par gonflement. Elle constitue ainsi une réserve d'eau. L'argile peut donc être compacte et imperméable, lorsqu'elle est imbibée d'eau. Les propriétés bien particulières des minéraux argileux, comme l'adsorption, sont dues à la petite taille, la structure en feuillets et la charge négative des particules.
Par conséquent, l'argile forme avec l’eau du sol et d’autres colloïdes des solutions colloïdales complexes, qui floculent lorsque les charges négatives de surface des particules sont neutralisées par des cations (ions positifs). Ce phénomène est réversible : les particules retrouvent l'état dispersé lorsque les ions sont éliminés par rinçage. En fait, les charges électriques négatives de même signe entourant les micelles d'argile les contraignent à se repousser et se disperser dans tout le liquide. Celui-ci est trouble car l'argile et l'eau, en mélange homogène, sont miscibles.
En présence d'eau douce, le sodium agit sur l'eau pour former de la soude, de sorte que la quantité d'ions OH- s'élève, ce qui rend le milieu basique et disperse l'argile.
Par ailleurs, le sol comporte trois phases (solide, liquide et gazeuse) tandis que l'argile peut se présenter à l'état fluide pâteux ou solide selon son niveau d'hydratation. Le sol est ainsi un milieu d'échange de matière. Dans la phase solide, les argiles s'associent à la matière organique du sol (l'humus) pour former, sous l'action stabilisatrice du calcium, le complexe argilo-humique. Il possède une puissante charge négative. L'eau du sol cède les cations au complexe argilo-humique de charge opposée. Ce dernier forme ainsi un réservoir de cations qu'il peut ensuite céder aux plantes suivant leurs besoins. Les échanges de minéraux entre les plantes et le sol dépendent très largement de la qualité de floculation des complexe argilo-humiques.
Aussi, les argiles constituent une grande famille : elles diffèrent les unes des autres par leur composition et leur structure physico-chimique. Ainsi, elles sont de diverses couleurs (argile verte, rouge, rose, blanche, beige...) , et présentent différentes propriétés physiques (capacité d'absorption d'eau plus ou moins élevée, plus ou moins grande malléabilité.
L'argile verte elle est classique et très répandue. Sa couleur est liée à la quantité de matière organique abondante, au milieu réducteur (milieu oxydant) et au fer réduit ou oxydé (les ions ferreux donne cette couleur verte à l'argile).
L'argile rouge doit sa couleur l'absence de matière organique et un fer très oxydé. On remarquera que la quantité de matière organique qui intervient est associée au degré d'oxydation du fer. Le fer ayant subi une oxydation très spécifique, le cuivre et le zinc confèrent également cette teinte chatoyante à l'argile jaune. Les argiles rouge et jaune peuvent être considérées comme les petites sœurs de l'argile verte, étant moins connues mais tout aussi extraordinaires.
L'argile blanche est une argile délavée plusieurs fois. Afin de reconstituer son blanc laiteux, on la plonge dans des bains qui sont ensuite filtrés. Ainsi les grains de l'argile deviennent extrêmement fins et laiteux. Cette argile pure a un pH neutre et est donc la petite sœur "pauvre" des argiles. Elle a une faible minéralisation ce qui fait d'elle une argile douce, peu active mais avec un fort pourcentage d'aluminium.
L'argile est donc une roche sédimentaire composée de différents minéraux et oligo-éléments (classe d'élément minéraux purs nécessaires à la vie d'un organisme, mais en quantités très faibles et de petite masse) dont une bonne partie de silicates ( famille de minéraux) d'aluminium. Elle est issue de l'altération ou modification de certains minéraux, du fait des variations de température et de pression, et existe à l'état naturel dans le sol ou le sous sol.
En outre, des chercheurs américains ont découvert que l'argile aurait constitué les premiers acides aminés, qui se trouvent dans certaines protéines, permettant ainsi l'enchaînement d'acides ribonucléiques (ARN) avec ceux de l'ADN.
L'argile présente des micelles qui sont des particules extrêmement fines (de l’ordre de 2 micromètres de diamètre) et de substance solides ayant la capacités d'être mises en suspension dans un liquide, notamment l'eau. L'argile est ainsi qualifiée de colloïde minéral. Cela lui attribue des propriétés spécifiques telles que la dispersion dans l'eau ou la floculation, c'est à dire la précipitation des micelles en particules de masse plus importante, avec une vitesse de chute très faible. En eau salée les micelles s'agglomèrent plus rapidement. On peut donc dissoudre complètement l'argile dans de l'eau agitée.
L'argile présente également de fortes affinités avec l’eau et a des propriétés d'absorption ce qui lui confère une bonne plasticité (ou malléabilité). Par exemple, un mètre cube d’argile contient environ 500 l d’eau, soit près de la moitié de son volume, mais n’en restituera que quelques litres.
Les micelles de l'argile sont entourées de charges négatives. Cette roche particulière a ainsi la capacité d'échanger des ions avec le milieu (on parle d'ions échangeables) : c'est à cela qu'elle doit ses capacités d'adsorption (à ne pas confondre avec l'absorption ; l'adsorption est la fixation d'atomes ou de molécules, en phase liquide ou gazeuse, sur un support solide). L'argile retient donc les molécules d'eau à sa surface et augmentent de volume par gonflement. Elle constitue ainsi une réserve d'eau. L'argile peut donc être compacte et imperméable, lorsqu'elle est imbibée d'eau. Les propriétés bien particulières des minéraux argileux, comme l'adsorption, sont dues à la petite taille, la structure en feuillets et la charge négative des particules.
Par conséquent, l'argile forme avec l’eau du sol et d’autres colloïdes des solutions colloïdales complexes, qui floculent lorsque les charges négatives de surface des particules sont neutralisées par des cations (ions positifs). Ce phénomène est réversible : les particules retrouvent l'état dispersé lorsque les ions sont éliminés par rinçage. En fait, les charges électriques négatives de même signe entourant les micelles d'argile les contraignent à se repousser et se disperser dans tout le liquide. Celui-ci est trouble car l'argile et l'eau, en mélange homogène, sont miscibles.
En présence d'eau douce, le sodium agit sur l'eau pour former de la soude, de sorte que la quantité d'ions OH- s'élève, ce qui rend le milieu basique et disperse l'argile.
Par ailleurs, le sol comporte trois phases (solide, liquide et gazeuse) tandis que l'argile peut se présenter à l'état fluide pâteux ou solide selon son niveau d'hydratation. Le sol est ainsi un milieu d'échange de matière. Dans la phase solide, les argiles s'associent à la matière organique du sol (l'humus) pour former, sous l'action stabilisatrice du calcium, le complexe argilo-humique. Il possède une puissante charge négative. L'eau du sol cède les cations au complexe argilo-humique de charge opposée. Ce dernier forme ainsi un réservoir de cations qu'il peut ensuite céder aux plantes suivant leurs besoins. Les échanges de minéraux entre les plantes et le sol dépendent très largement de la qualité de floculation des complexe argilo-humiques.
Aussi, les argiles constituent une grande famille : elles diffèrent les unes des autres par leur composition et leur structure physico-chimique. Ainsi, elles sont de diverses couleurs (argile verte, rouge, rose, blanche, beige...) , et présentent différentes propriétés physiques (capacité d'absorption d'eau plus ou moins élevée, plus ou moins grande malléabilité.
L'argile verte elle est classique et très répandue. Sa couleur est liée à la quantité de matière organique abondante, au milieu réducteur (milieu oxydant) et au fer réduit ou oxydé (les ions ferreux donne cette couleur verte à l'argile).
L'argile rouge doit sa couleur l'absence de matière organique et un fer très oxydé. On remarquera que la quantité de matière organique qui intervient est associée au degré d'oxydation du fer. Le fer ayant subi une oxydation très spécifique, le cuivre et le zinc confèrent également cette teinte chatoyante à l'argile jaune. Les argiles rouge et jaune peuvent être considérées comme les petites sœurs de l'argile verte, étant moins connues mais tout aussi extraordinaires.
L'argile blanche est une argile délavée plusieurs fois. Afin de reconstituer son blanc laiteux, on la plonge dans des bains qui sont ensuite filtrés. Ainsi les grains de l'argile deviennent extrêmement fins et laiteux. Cette argile pure a un pH neutre et est donc la petite sœur "pauvre" des argiles. Elle a une faible minéralisation ce qui fait d'elle une argile douce, peu active mais avec un fort pourcentage d'aluminium.
L'argile est donc une roche sédimentaire composée de différents minéraux et oligo-éléments (classe d'élément minéraux purs nécessaires à la vie d'un organisme, mais en quantités très faibles et de petite masse) dont une bonne partie de silicates ( famille de minéraux) d'aluminium. Elle est issue de l'altération ou modification de certains minéraux, du fait des variations de température et de pression, et existe à l'état naturel dans le sol ou le sous sol.
En outre, des chercheurs américains ont découvert que l'argile aurait constitué les premiers acides aminés, qui se trouvent dans certaines protéines, permettant ainsi l'enchaînement d'acides ribonucléiques (ARN) avec ceux de l'ADN.